Pour éviter un changement climatique catastrophique conformément à l’Accord de Paris, tous les secteurs de l’économie doivent réduire radicalement et rapidement les émissions de gaz à effet de serre. En outre, nous devons séquestrer plus de dioxyde de carbone (CO2 ) de l’atmosphère que nous n’en émettons.
Nous pensons que la meilleure façon d’y parvenir est de protéger et de restaurer les forêts naturelles. La restauration peut être réalisée en modifiant les pratiques de gestion des terres et en permettant le rétablissement et la régénération naturels. La meilleure façon de procéder est d’impliquer pleinement les communautés locales et populations autochtones. La première étape doit toujours consister à réduire la pression exercée sur les forêts.
Les forêts abritent la majeure partie de la biodiversité mondiale, qui diminue considérablement et rapidement. Il est donc essentiel de les protéger et de les restaurer pour atteindre les objectifs de la convention sur la diversité biologique. Elles sont également essentielles pour les 1,6 milliard de personnes qui ont des droits sur les terres forestières. La restauration doit soutenir leurs droits et peut contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable.
Pour qu’elles soient résilientes et durables, il est important que toutes les activités de restauration respectent trois principes généraux pour une restauration forestière fondée sur les droits.